Faux accords
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Faux accords
[début du texte en DLC - quand j'aurais pu le récupérer - toutes nos excuses]
-Dawn Syluin-
La flèche perce et s’enfonce profondément. Il n’y a rien pour l’arrêter, bien sûr - tu t’y attendais sans croire bon de porter une quelconque protection - à une telle distance et à un tel angle, impossible à arrêter, bloquer, dévier.
La flèche s’enfonce profondément et je sens sa tête, froide, qui se fraie un chemin. Le choc me fait vaciller un instant, la douleur me met à terre sans douceur. Entre les côtes flottantes, rien pour l’arrêter.
Je vois une ombre osciller à mon aplomb, dans les frondaisons, noir sur noir. Un frémissement de corde et de bois, le chuchotis des feuilles rabougries et maladives dans la nuit qui commentent le tir. Le tireur - la tireuse peut-être - s’en va. Disparaît. Il n’y aura pas de second tir.
Je suis écroulé sur le flanc - l’autre flanc - et ma vie s’enfuit au compte-goutte. Les chairs déchirées dans mon dos où pointe le fer effilé .. la flèche a traversé.
Le sang ruisselle doucement, la hampe en bloque une bonne partie encore - ploc, ploc contre les pavés inégaux - le sablier du temps qu’il me reste, décompte poussif mais inexorable …
Ah, il fallait que cela arrive - c’était nécessaire. Jouer le jeu… Le Gardien ne devrait plus tarder. J’entends les pas lourds de Teroan. Déjà des mains me soulèvent, sans que j’en perçoive autre chose que ma tête qui roule - et ses ronchonnements d’ours bourru - il fait toujours ça - et la fourrure blanche de Lerdoan, qui éblouit mon regard.
-Dawn Syluin-
La flèche perce et s’enfonce profondément. Il n’y a rien pour l’arrêter, bien sûr - tu t’y attendais sans croire bon de porter une quelconque protection - à une telle distance et à un tel angle, impossible à arrêter, bloquer, dévier.
La flèche s’enfonce profondément et je sens sa tête, froide, qui se fraie un chemin. Le choc me fait vaciller un instant, la douleur me met à terre sans douceur. Entre les côtes flottantes, rien pour l’arrêter.
Je vois une ombre osciller à mon aplomb, dans les frondaisons, noir sur noir. Un frémissement de corde et de bois, le chuchotis des feuilles rabougries et maladives dans la nuit qui commentent le tir. Le tireur - la tireuse peut-être - s’en va. Disparaît. Il n’y aura pas de second tir.
Je suis écroulé sur le flanc - l’autre flanc - et ma vie s’enfuit au compte-goutte. Les chairs déchirées dans mon dos où pointe le fer effilé .. la flèche a traversé.
Le sang ruisselle doucement, la hampe en bloque une bonne partie encore - ploc, ploc contre les pavés inégaux - le sablier du temps qu’il me reste, décompte poussif mais inexorable …
Ah, il fallait que cela arrive - c’était nécessaire. Jouer le jeu… Le Gardien ne devrait plus tarder. J’entends les pas lourds de Teroan. Déjà des mains me soulèvent, sans que j’en perçoive autre chose que ma tête qui roule - et ses ronchonnements d’ours bourru - il fait toujours ça - et la fourrure blanche de Lerdoan, qui éblouit mon regard.
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